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D'après le premier sondage sur la chirurgie ambulatoire réalisé pour le groupe de cliniques Générale de santé et dont Le Figaro publie en exclusivité les conclusions, plus de huit Français sur dix sont prêts à accepter cette technique chirurgicale qui permet de ne rester qu'une journée à l'hôpital pour une opération. La chirurgie ambulatoire est ainsi, pour elles, «le mode d'hospitalisation de demain» mais aussi «le signe que la médecine progresse». La même proportion estime enfin que cette technique «doit être développée et plus fréquente». Bref, des résultats sans appel, notamment pour les Français de plus de 50 ans qui se montrent les plus enthousiastes et réceptifs.
Neuf sur dix aimeraient ainsi y faire appel en cas d'hospitalisation! Ce niveau est d'autant plus surprenant qu'il s'agit du public ayant le plus de probabilité d'y avoir recours. «En France, les professionnels estiment trop souvent que les personnes âgées n'aiment pas la chirurgie ambulatoire. Eh bien, c'est faux!», observe Pascal Roché, directeur général du groupe Générale de santé.
L'intérêt des Français pour l'hospitalisation à domicile est une bonne nouvelle pour la ministre de la Santé, Marisol Touraine, car il va dans le sens de sa politique. Suivant en partie les préconisations de la Cour des comptes en la matière, elle a fixé pour objectif que la moitié des opérations soient en 2016 réalisées en ambulatoire, contre à peine 40% aujourd'hui. Avec, à la clé, 1 milliard d'euros d'économies espéré pour la Sécu par an.
Si la ministre veut développer la chirurgie ambulatoire, c'est que cette technique présente bien des avantages. En raccourcissant au maximum les séjours hospitaliers, elle réduit les risques d'infections contractées sur place. En outre, les personnes âgées pouvant dormir chez elles le soir même de l'intervention, elles sont moins désorientées que si elles passent la nuit dans l'établissement. Ce que prouve entre autres la première étude française sur les ligaments croisés opérés en ambulatoire, du chirurgien Nicolas Lefevre, de la Clinique du sport, dans le Ve arrondissement de Paris.
Large palette d'opérations
Enfin, cela permet de réaliser des économies. Pas moins de 5 milliards à long terme et après restructuration des hôpitaux, ont calculé l'Agence nationale d'appui à la performance (Anap) et la Cour des comptes. Et 570 millions à court terme, selon la Fédération hospitalière de France (FHF).
Traditionnellement, ce sont les opérations de la cataracte, des varices ou de la main qui s'effectuent en ambulatoire. Mais la palette d'opérations pouvant être réalisées n'a cessé de s'élargir. Parmi les plus fortes progressions figurent les opérations de la vésicule biliaire, des hernies de l'aine ou encore des sinus. Reste que les chirurgiens sont en retard par rapport à la demande des patients. Moins de 46% des Français estiment qu'il est possible de réaliser une opération des ligaments croisés du genou en ambulatoire… contre 2% maximum dans la réalité. Mais ce chiffre est en très forte hausse dans les cliniques les plus en pointe.
Une technique déjà très employée à l'étranger
La France a commencé à s'intéresser à la chirurgie ambulatoire avec trente ans de retard par rapport aux pays les plus en pointe sur le sujet. Aux États-Unis, véritables pionniers, des chirurgiens se sont lancés dans cette aventure dès les années 1960. Les autorités ont très vite perçu les avantages qu'elles pouvaient en tirer du point de vue sanitaire, mais surtout en matière d'économies. L'essor a été fulgurant: de 10 centres spécialisés en 1970, on est passé à 836 quinze ans plus tard. Aujourd'hui, le taux d'ambulatoire culmine à 94%! Toutefois, ce chiffre n'est pas tout à fait comparable avec les statistiques françaises car il ne recoupe pas la même réalité sur le terrain.
Le premier pays européen à avoir emboîté le pas aux États-Unis est le Royaume-Uni, dès les années 1970. Les hôpitaux étaient déjà engorgés et il fallait patienter des mois, voire une année, pour se faire opérer. Les établissements étaient par ailleurs en manque d'infirmiers. La chirurgie ambulatoire va donc servir à réduire ces files d'attente et les besoins en personnel.
Les pays d'Europe continentale ne suivront la tendance que dans les années 1990. Les nouvelles techniques d'anesthésie permettront alors de raccourcir la durée des phases pré et postopératoires. La chirurgie n'est pas en reste, avec l'essor de techniques moins invasives.
«La chirurgie ambulatoire ne se développe pas spontanément, tant elle modifie les comportements anciens et redessine les territoires des acteurs de la santé, observe le Dr Gilles Bontemps, directeur associé de l'Agence nationale d'appui à la performance (Anap). La contrainte économique forte que connaît l'hôpital aujourd'hui est donc une opportunité extraordinaire pour développer cette technique en France, améliorer la qualité des soins et réaliser des économies.»
Par Guillaume Guichard, Service infographie du Figaro Publié le 17/09/2014 à 06:02
Ménisque - L’arthroscopie du genou est la technique de référence des lésions méniscales du genou. L’objectif est de traiter la lésion méniscale (déchirure, fissure, languette, anse de seau …) en étant le moins traumatique possible pour le genou et le plus conservateur pour le ménisque.
L’objectif de cette opération est de réaliser une reconstruction anatomique du LCA, en utilisant une autogreffe (tendon du patient) sous contrôle arthroscopique. Le principe de TLS est d’utiliser un seul tendon ischio-jambier en greffe courte. Fiche technique de la ligamentoplastie du LCA au DIDT TLS.
Intervention chirurgicale: Le principe de l’opération est de réparer le ligament croisé antérieur (LCA) rompu par une autogreffe os tendon os prélevée sur le tendon rotulien. Intervention réalisé sous anesthésie locorégionale ou générale avec un garrot.